Pour terminer, je ferai quelques remarques sur le volet « aide sociale » du programme « Vie étudiante ». Vous dites, monsieur le ministre, vous soucier de l'ascenseur social mais on constate que les crédits destinés aux CROUS baissent de 5 % et que l'aide au logement est amputée de 11 millions tandis que les droits d'inscription à l'université sont en augmentation. Le coût global de la vie étudiante augmente de 4 % et cette tendance va s'accentuant : depuis la rentrée, le prix des mutuelles s'est accru de 7 %, ce qui va encore paupériser de nombreux étudiants.
Enfin, nous devons lutter contre les racines sociales de l'échec – je pense en particulier au travail étudiant, souvent plus subi que choisi – en instaurant une allocation d'études versée sous condition de ressources afin d'aider les jeunes issus de milieux défavorisés à construire leur autonomie.
Ce chantier, monsieur le ministre, est urgent. En 2005, vous écriviez dans un rapport : « La vie étudiante n'est pas une parenthèse enchantée ». Force est de constater que, six ans après, la situation s'est encore dégradée. Nous le regrettons vivement.