Je comprends votre position, madame la ministre. Pour autant, Mme Poletti attire l'attention de notre assemblée sur un vrai problème quand elle souligne que d'ici à une dizaine d'années, il ne sera peut-être plus possible de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse en France. Je ne vais pas reprendre toute la démonstration qui a été faite sur le sujet, mais on constate effectivement un désintérêt des jeunes générations pour la question, et à tout le moins une diminution du militantisme parmi les étudiants. C'est la raison pour laquelle il n'est peut-être pas inutile d'insister sur cette question.
(Les amendements identiques nos 731 et 1602 ne sont pas adoptés.)