Sur la base de l'article que vous connaissez bien, monsieur le président. (Sourires.)
Mon propos est grave. Monsieur le ministre, vous accumulez les formulations désobligeantes à l'égard de certains de nos collègues ; quand il s'agit de moi, peu importe ; quand il s'est agi de M. Hutin il y a un instant, c'était plus désagréable.
Nous ne sommes pas ici dans une arène ; nous ne sommes pas ici pour faire des sketchs, pour reprendre votre formulation ; nous ne sommes pas ici dans un souk, pour parler comme Mme Nora Berra. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) C'est elle qui a utilisé cette formule, que nous avons contestée, justement, car nous l'avons trouvée particulièrement désobligeante !
Nous sommes ici pour faire la loi. Monsieur le ministre, il n'est pas possible de débattre sereinement de sujets aussi importants, qui concernent la vie quotidienne des Français, dans ce climat d'agressivité, de mépris et de mauvaise foi que vous instaurez.
Mes collègues me disent leur sentiment que le débat devient pour eux insupportable. Je demande donc une suspension de séance de quinze minutes.