Lors de l'enquête sur le Mediator, nous avons reçu en audition les différents acteurs de la presse médicale.
Il faut distinguer la presse généraliste de la presse spécialiste. La première donne beaucoup plus de formation aux professionnels ; la seconde est destinée à tous les médecins auxquels elle apporte des informations, des nouvelles, des comptes rendus de congrès et de colloques, et elle est également un moyen de communication entre les divers professionnels.
Nous avons appris qu'il y a une chute des recettes publicitaires de plus de 70 %. Les autres recettes proviennent des abonnés et ne représentent que 20 à 30 % de l'ensemble des budgets de cette presse.
On veut stigmatiser la presse médicale, l'accusant de tous les maux. C'est faux, car le corps médical est quand même apte, heureusement, à comprendre ce qu'il est en droit de prescrire.
Cette presse médicale est encadrée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, l'ex-AFFSAPS, et des règles existent. Toute publicité mensongère est condamnée.