Alors je rends à César-Door ce qui lui revient. (Sourires.)
Quand, l'année dernière, vous avez imposé les accidents du travail pour récupérer 180 millions d'euros, c'était peut-être peanuts mais vous les avez tout de même pris dans la poche des travailleurs, et sans hésiter.
Je comprends bien que vous ne voulez pas prendre de l'argent aux casinos et aux jeux ; reste que la solution du problème des recettes de la sécurité sociale passe par d'autres mesures que ces économies de bouts de chandelle même si l'on peut bien admettre qu'imposer les jeux ne constituerait pas un gros malheur.
Si vous voulez trouver des recettes rentables et exemplaires sur le plan pédagogique, tournez-vous du côté de la spéculation financière. Un spécialiste indiquait l'autre jour que toutes les nanosecondes des milliards d'euros circulaient sur les marchés financiers, générant des profits de spéculation gigantesques. Mais vous vous refusez à imposer cette spéculation qui détruit l'économie réelle, et donc les emplois si chers à M. Méhaignerie et à moi-même. Revenons à l'essentiel en s'orientant vers des mesures de ce type, dont le rendement serait très élevé. Frappons la spéculation financière et nous pourrons affecter les résultats de cette taxation à la lutte contre le cancer, aux soins de nos anciens, à la sécurité sociale en général. Là, au moins, nous serions efficaces !