Monsieur le ministre, vous nous avez indiqué que le déficit commercial se montait à 70 milliards d'euros. Cette situation pourrait être encore plus critique si le secteur de l'agroalimentaire ne se trouvait pas dans une situation favorable – passant de 3 milliards d'excédent à près de 6 milliards en un an. L'aide à l'exportation des produits alimentaires dépendait jusqu'à présent de la SOPEXA, qui bénéficiait d'une délégation de service public du ministère de l'agriculture sur la période 2008-2012. Son action a été confortée par un récent audit. Pourtant l'action n°2 du programme 305 annonce le transfert progressif du réseau commercial de SOPEXA à Ubifrance. Quelle sera la répartition des compétences entre SOPEXA et Ubifrance ?
Vous avez effectué il y a peu un voyage en Libye, monsieur le ministre, avec 80 entreprises françaises. La France est déficitaire de 4 milliards d'euros dans son commerce avec la Libye. Afin de réduire le déficit commercial, vous avez annoncé une réduction du coût de l'assurance prospection proposée par la COFACE et la possibilité pour Ubifrance d'ouvrir de nouvelles agences dès janvier 2012, en Libye notamment. Pourriez-vous nous expliquer dans quelle mesure vos annonces ont une ambition et des perspectives européennes ?