Tout ceci commence à produire petit à petit des résultats. On a connu cette année une augmentation, pour la première fois, du nombre de nos entreprises exportatrices, grâce à une meilleure organisation de l'accueil à destination des PME, et même une augmentation de 3 % des primo-exportateurs. Je suis donc convaincu que ce travail va payer sur la durée. Si les Allemands ont aujourd'hui des résultats qu'ils n'avaient pas auparavant, c'est grâce aux réformes de structure conduites par le Chancelier Schröder il y a dix ans. Il n'y a pas de mystère particulier aux résultats de la Finlande, des Pays-Bas, de l'Autriche ou de l'Allemagne. Ce sont des réformes de coût, de flexibilité, de fiscalité qui, à terme, sont payantes à l'export. Si vous alourdissez la barque en matière de fiscalité des entreprises, le seul résultat est d'amoindrir leurs capacités d'innovation et d'investissement, sans lesquelles vous ne vendez pas. Les clés de l'exportation sont l'innovation, la taille des entreprises et leur accompagnement. Sur ce dernier point, je prétends que nous commençons à devenir assez professionnels en France. Mais la force Export est une chose ; ce qui compte, c'est l'écosystème économique qui fait ou qui ne fait pas de la production nationale. Voilà le sujet, et ceci, encore une fois, sans polémique aucune.