Puisque le débat s'anime, je voudrais profiter de cette discussion pour évoquer une situation particulière que nous avions déjà abordée lors de la présentation du rapport de nos collègues, MM. Gille et Cherpion, sur le parcours professionnel des jeunes.
Dans le cadre des établissements médico-sociaux dont nous parlerons tout à l'heure, nous sommes confrontés aux cas de jeunes qui poursuivent des études de travailleurs sociaux dont le cursus intègre des stages longue durée – neuf mois – pour lesquels une gratification a été votée. Nous pouvons nous en féliciter mais malheureusement les budgets des établissements chargés de les recevoir n'ont pas été revalorisés à la hauteur de cette gratification. Un certain nombre d'établissements se retrouvent dans cette situation aujourd'hui, ce qui est d'autant plus problématique que ces stages doivent permettre aux étudiants de terminer leur cycle d'études – en général, trois ans. Nous n'avons pas reçu de réponse sur ce point. Plusieurs de nos collègues ont également soulevé ce point au moment où nous avons débattu de ce sujet en commission.
(L'amendement n° 450 n'est pas adopté.)