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Intervention de Gilles Carrez

Réunion du 24 octobre 2011 à 9h30
Vacance de sièges de députés élus sénateurs — Article 31 et état a, amendement 447

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il permet de voir comment on finance le déficit, comment vont se répartir les emprunts entre ceux à long, moyen et court termes. Vous observerez que, du fait que le besoin de financement est réduit de 1,5 milliard, la seule modification porte sur la variation de l'endettement à court terme des bons du Trésor. Cette variation est de moins 2,6 milliards, alors qu'elle était, dans le projet de loi de finances initial, de moins 1,1 milliard.

Je pense, mes chers collègues, que nous avons vraiment fait du très bon travail la semaine dernière. Je tiens à vous remercier pour l'esprit de responsabilité dont chacun a fait preuve. Je sais que ce n'était pas toujours facile, y compris, d'ailleurs, pour le Gouvernement. Chacun a fait preuve d'un esprit constructif. En réduisant de 1,5 milliard le déficit dès ce premier examen – ce qui ne préjuge pas de ce qui se passera dans les semaines qui vont suivre –, nous allons dans le sens d'une histoire qui s'accélère, s'agissant des évolutions budgétaires.

Je voudrais redire à quel point il est absolument essentiel pour notre pays de respecter son engagement de réduction du déficit 2011. Parce que, avant 2012, il y a 2011. Le budget 2011 sera définitivement connu, par les données Eurostat, en février ou mars prochain. Nous améliorons la crédibilité des prévisions 2012 avec cette réduction du déficit, mais nous serons d'autant plus solides pour nos prévisions 2012 que nous serons en état de prouver que nos engagements 2011 ont été respectés. Le respect de cette trajectoire de réduction de nos déficits, c'est vraiment la meilleure manière pour nous de conserver nos excellentes conditions de financement. Le besoin de financement reste très élevé, autour de 180 ou 200 milliards d'euros, entre le déficit à couvrir et la dette qui vient à échéance, et qu'il faut refinancer. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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