Pas du tout ! À l'instar du Président de la République, le gouvernement français a clairement affirmé que la Turquie n'avait pas vocation à entrer dans l'Europe. Cela étant, le Gouvernement dit aussi que la Turquie a vocation à être un partenaire privilégié. Dans cette optique, il est logique que nous avancions vers une contribution : si, je le rappelle, nous n'avons ouvert aucun chapitre permettant l'adhésion, nous avons ouvert tous les chapitres permettant une harmonisation des relations entre la Turquie et l'Union européenne, des échanges commerciaux et une évolution sociale, démocratique et politique de nature à permettre à la Turquie de devenir un partenaire incontournable dans la période que nous traversons.