Nous avons une trajectoire de finances publiques qui, en 2013, nous conduit à revenir dans les clous des 3 % de déficit pour respecter les critères de Maastricht, mais cela ne sera pas suffisant. Compte tenu du niveau d'endettement de la France, nous devons désormais nous désendetter. Nous savons que le déficit stabilisant la dette se situe un peu au-dessus de 2,5 %, mais cela ne suffit pas. Pour réduire la dette, nous devons retourner à l'équilibre. En adoptant l'amendement du Nouveau Centre, qui prend en compte l'amendement Charasse, nous permettons d'inscrire la volonté de retour à l'équilibre dans la loi de finances. C'est un signe majeur et j'invite l'opposition à voter cet amendement avec nous.