D'abord, l'enseignement supérieur doit impérativement être couplé à la recherche. Un bon chercheur est un chercheur qui enseigne – notre nouveau prix Nobel, le professeur Hoffman, en est la parfaite incarnation. De la même façon, les bonnes unités de recherche comportent des doctorants.
L'État stratège doit avoir une vision qui s'appuie sur les acteurs de terrain et sur ce qu'ils sont capables de construire. Ce n'est ni la vision archaïque à la façon du Gosplan, ni celle de la prolifération désordonnée des « cent fleurs ». De ce point de vue, me méfiant d'une vision étroitement parisienne de l'excellence, je trouve intéressant en termes d'aménagement du territoire que parmi les trois premiers Idex, deux soient élaborés hors de l'Île-de-France.
Nous misons sur une approche de sites, mais aussi sur la nécessité d'une vision nationale. Autrement dit, il faut à la fois laisser vivre la conception des acteurs de terrain et conserver une vision nationale dans tous les domaines.