Il y a eu une période d'apprentissage – tout à fait normale pour une des plus grandes révolutions culturelles dans le domaine de gestion de l'État depuis la décentralisation. Passé cette période, les outils sont toujours en devenir, mais commencent à prendre une vraie vitesse de croisière. La preuve en est l'accélération en termes de décaissements, de versements et de projets conventionnés.
Auparavant, les principaux travaux réalisés par les universités consistaient en des coups de peinture au plafond. Aujourd'hui, elles doivent être capables de porter un projet de plusieurs dizaines de millions d'euros. C'est une vraie métamorphose. Cette autonomie suppose des équipements, mais aussi la montée en puissance de hauts fonctionnaires qui vont se spécialiser autour de cette thématique de gestion des universités en traitant de dossiers passionnants.