L'AERES est une institution fondamentale dans notre dispositif d'enseignement supérieur. Nous avons en effet besoin d'une instance d'évaluation – comme il en existe d'ailleurs dans tous les systèmes étrangers. Cette agence doit évoluer pour nous permettre d'avancer vers une vision plus stratégique : au-delà d'une évaluation scientifique de qualité, laboratoire par laboratoire, formation par formation, elle doit nous aider à être une force de proposition pour les futures décisions stratégiques.
S'agissant de l'évaluation des investissements d'avenir, il faut distinguer trois niveaux.
Le premier est la convention, réalisée avec l'ANR. Nous devons nous assurer que les objectifs sur lesquels se sont engagés les différents laboratoires ou structures avec lesquels nous avons conclu la convention sont honorés.
Le deuxième niveau d'évaluation est macroéconomique : il s'agit de savoir quel surcroît de compétitivité et de taux de croissance cet investissement d'avenir a apporté à la France. C'est l'évaluation du CGI.
Le troisième et dernier niveau consiste à savoir comment l'argent investi permet à la France de gagner des places dans la compétition mondiale, de quelle manière il fait progresser nos laboratoires pour les positionner sur un niveau d'excellence. C'est le rôle central de l'AERES, sur lequel nous nous appuierons.