Monsieur le député, la France s'est, vous le savez, dotée d'un plan AVC pour la période allant de 2010 à 2014. Ses objectifs sont clairs : réduire l'incidence des AVC, avec une meilleure information et une meilleure prévention ; améliorer la prise en charge des patients en les traitant dans les meilleurs délais, afin de limiter au maximum les complications les plus graves.
Nous avons donc travaillé sur deux campagnes de sensibilisation : la première, qui visait les populations à risque, s'est déroulée au mois de mai dernier ; la seconde se déroulera à partir du 31 octobre prochain et s'adressera plutôt au grand public, sur le thème de l'hypertension : surveiller sa tension, c'est protéger son cerveau. Le budget de cette campagne s'élève à près de 300 000 euros.
Quant à la prise en charge, il faut qu'elle soit aussi efficace et aussi rapide que possible, c'est-à-dire qu'elle intervienne dans la demi-heure qui suit l'accident, quel que soit le lieu où se trouve le patient. Pour cela, nous voulons d'abord renforcer, ou créer, des unités neuro-vasculaires, avec l'objectif de 740 unités sur le territoire français en 2014 – c'est d'ailleurs ce que proposait votre rapport. Depuis le début du plan, le nombre de ces unités a augmenté de 40 %, et celui des patients accueillis de 25 %.
Nous voulons d'autre part renforcer la télémédecine, qui permet un meilleur diagnostic et une meilleure prise en charge, sur l'ensemble du territoire ; nous disposons pour cela d'un budget de 11 millions d'euros.
Si des disparités régionales existent encore, nous mettons, vous le voyez, tout en oeuvre pour les réduire et offrir une égale qualité de prise en charge à tous les patients sur l'ensemble du territoire. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes UMP et NC.)