Monsieur le député, vous avez fait une présentation exacte de la situation de l'entreprise M-Real. Il y a quinze jours, répondant à votre question, je vous ai effectivement dit que l'Agence française des investissements industriels avait fait un très gros travail et trouvé un certain nombre de repreneurs potentiels qui nous paraissaient, et nous paraissent toujours, sérieux.
Malheureusement, M-Real, a décidé, hier, de rompre les négociations et d'annoncer dans le même temps une fermeture qui affecte et indigne les 310 salariés concernés.
Il n'est pas question d'en rester là. Il y a des choses que nous ne pouvons pas faire, vous le savez : nous ne pouvons pas imposer un repreneur à une entreprise. En revanche, nous pouvons, vous l'avez rappelé, mettre la société face à ses responsabilités, lui dire qu'il n'est pas possible qu'elle ferme un site alors même qu'elle a des repreneurs. La préfète de l'Eure va, dans les heures qui viennent, prendre une initiative de médiation entre les repreneurs et la société M-Real. Mon collègue Bruno Le Maire, qui est très impliqué dans ce dossier, y participera ainsi que tous les représentants du ministère de l'industrie et moi-même. J'espère pouvoir, dans quelques jours, vous donner de meilleures nouvelles. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)