Au final, ce sont toujours les plus modestes qui font les frais de votre politique.
Dans le projet de budget pour 2012, vous continuez votre travail de casse. Outre la réduction de crédits de 395 millions pour l'hôpital public, vous prévoyez – mesure emblématique du projet de loi de financement – une augmentation de la taxe sur les mutuelles, dont la répercussion sur les adhérents est inévitable. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Beaucoup ne pourront plus adhérer aux mutuelles et rejoindront le quart de nos concitoyens qui n'accèdent plus correctement aux soins dentaires et d'optique, par exemple.
Qu'il est loin, l'esprit de solidarité qui présida à la création de la sécurité sociale en 1945 !
À la fin de l'année 2012, la dette sociale s'élèvera à près de 150 milliards d'euros. Vous pourrez invoquer la crise pour justifier un tiers de ce déficit, mais les deux tiers restants seront le fruit de votre mauvaise politique.