Monsieur le ministre d'État, ce matin, en Égypte, un jeune otage franco-israélien, Gilad Shalit, a été libéré (Applaudissements sur tous les bancs),après cinq années de détention au cours desquelles il n'a pu ni bénéficier des protections accordées par la convention de Genève, ni recevoir le moindre courrier ou la moindre visite.
C'est avec émotion et soulagement que nous avons appris sa libération. Nous sommes satisfaits, monsieur le ministre, mais sans joie, car des centaines de familles israéliennes pleurent aujourd'hui la libération des assassins de leurs enfants. (Exclamations sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR.)
Je voudrais saluer l'effort permanent que la France a consenti, mais aussi celui de certains parlementaires qui n'ont pas hésité à afficher leur soutien dans leur mairie. Je pense à Jean-François Copé, qui nous a beaucoup aidés (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), à Éric Raoult (Même mouvement), à Jacques Kossowski (Même mouvement), à Dominique Tian (Même mouvement), à Rudy Salles (Même mouvement) – et à Patrick Bloche pour vous faire plaisir – qui ont témoigné officiellement leur soutien au jeune otage.
Je voudrais dire aussi à tous ceux qui font partie du groupe d'amitié entre la France et Israël que nous avons beaucoup oeuvré malgré les difficultés.