Leur nombre est évidemment assez fluctuant. L'an dernier, une cinquantaine de diplomates étaient sans affectation. Des tentatives ont eu lieu pour trouver des solutions, en créant par exemple des postes d'ambassadeurs thématiques. Cela dit, même si elles peuvent régler quelques difficultés et aboutir à une diminution du nombre d'agents sans affectation, ces solutions ne sont pas des solutions de fond.
Beaucoup plus efficace me paraît être la démarche mise en oeuvre depuis deux ans par le ministère des Affaires étrangères, qui consiste à améliorer la gestion des carrières dans la durée et à organiser des rendez-vous réguliers, à des moments clés de leurs carrières, tous les dix ans environ – on ne va pas organiser des rendez-vous tous les ans –, de l'administration avec les agents concernés. Ce système permet d'expliquer franchement à des agents qui espèrent être nommés ambassadeurs, qu'ils ne le seront pas, à un moment où il est encore possible pour eux, s'ils le souhaitent, d'aller vers d'autres horizons professionnels. Même si elle pourrait être encore poursuivie, l'amélioration des carrières est réelle.
Après avis favorable du Rapporteur spécial, la Commission adopte les crédits de la mission Action extérieure de l'État.