Le seul moment où le débat a pris des allures politiciennes, c'est lorsque vous l'avez fait porter, monsieur le ministre, sur les primaires du parti socialiste. Je ne vois pas, en effet, ce que cela avait à faire ici ! Mais vous avez le droit à une erreur dans l'après-midi !
J'en profite pour vous répondre monsieur le ministre, sur plusieurs points. Vous nous avez dit que, voter contre ce texte, c'était se prononcer contre la sécurisation des dépôts des épargnants belges. Mais il n'est pas question de se prononcer sur ce sujet, car seule la partie française est concernée par ce projet ! Vous nous avez traités d'irresponsables parce que refuser ce projet signifiait s'opposer à la sécurisation du fonctionnement du crédit aux collectivités territoriales. C'est faux encore une fois ! Nous n'avons eu de cesse de vous expliquer que revenir à une structure publique, il est vrai adossée à la Caisse des dépôts et à La Banque Postale, qui servira sur le flux à venir des emprunts des collectivités locales, était une belle chose.
Nous allons voter contre ce projet de loi, mon cher Jérôme Chartier, pour trois raisons principales. Tout d'abord, et excusez-moi de l'expression, on ne nous dit pas tout. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)