C'est en effet Dexia qui garantit à la Caisse des dépôts que celle-ci n'aura pas à assumer les débours liés à ces risques non chiffrables que représentent les produits potentiellement toxiques. À ceci près que la Caisse des dépôts a tellement peu confiance dans Dexia que c'est elle qui a demandé la contre-garantie de l'État, de sorte que si Dexia faisait défaut, ce soit l'État qui soit appelé. Mon argument dès lors ne tombe pas, au contraire : c'est précisément parce que Dexia est très faible et peu fiable que la Caisse des dépôts demande la contre-garantie de l'État.