M. Pierre Richard bénéficie d'une retraite chapeau de 600 000 euros par an pendant vingt ans, et les sommes ont été provisionnées à cet effet.
Dès lors qu'en 2008 les États sont venus au secours de cette banque, il était souhaitable et probablement possible qu'ils conditionnent leurs actions à la suppression de ces avantages indus. J'évoquerai aussi le parachute doré de M. Axel Miller. Certes, ce dernier a reçu moins que ce à quoi il prétendait, mais une rémunération de 800 000 euros cette année-là reste excessive, compte tenu de la responsabilité qui fut la sienne dans cette déconfiture.
Ces cas ne sont malheureusement pas isolés. La rémunération des dirigeants de banques reste un problème. Pendant trois ans, nous avons eu dans cette enceinte des débats en vue d'encadrer ces rémunérations, afin qu'elles s'établissent à des niveaux plus raisonnables. Pendant trois ans, certains l'ont constamment proposé, tandis que d'autres le refusaient systématiquement.