D'une part, le prêt est long et, d'autre part, s'il n'y a pas de défaut, il n'y a pas de commission. Il n'y a pas de business avec une collectivité locale. Dans ces conditions, nous risquons d'assister à un désengagement.
Revenir aux fondamentaux que nous avons connus, à une sorte de Crédit local de France bien contrôlé et qui ne s'aventure pas dans des opérations hasardeuses pour son propre compte, c'est la voie de l'avenir. Elle est plus indispensable que jamais.
Mes chers collègues, je vous invite donc à voter ce texte. Nous devons agir d'urgence. Hors la garantie de l'État, point de salut : a faillite de Dexia risquerait d'entraîner des problèmes incommensurables. Par ailleurs, une solution se dessine, que je crois intéressante pour nos collectivités, pour le financement de leurs nouveaux emprunts.
Je forme le voeu que nous tirions un enseignement de ce qui se passe et que nous n'entrions pas dans des polémiques inutiles sur le passé. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) Dans le cas contraire, cela m'obligerait à rappeler que c'est en 1999 qu'a été autorisée la fusion de Dexia France et Dexia Belgique…