Monsieur le Président, je vous félicite pour la qualité de votre propos liminaire et pour votre volontarisme.
Y a-t-il une possibilité de reconfiguration du périmètre industriel d'Areva, comme l'évoquent chaque semaine les journaux spécialisés ? Est-ce lié aux problèmes de capital de l'entreprise ? Ou, au contraire, est-ce une tentative pour recentrer l'activité d'Areva ?
Qu'en est-il des contrats extérieurs ? Vous avez cité la Chine. Je n'ai pas beaucoup entendu parler des USA, où vous avez une activité très particulière pour le traitement des bâtiments et des sols, en termes de décontamination, voire de démantèlement, alors que vous avez prouvé sur vos installations de La Hague que vous savez faire du très beau démantèlement et redonner vie à des bâtiments tout à fait spécialisés.
En matière de recyclage, où en sont vos contrats ? Ils conduisent souvent, en ce qui nous concerne, à la fabrication ultérieure du MOX. Peut-on espérer une production de MOX direct ? C'est une question que me posent souvent les délégations des États-Unis que je reçois, le plutonium y étant tellement diabolisé qu'ils souhaiteraient avoir un recyclage en direct.
Sur le nucléaire pure production électrique, quand disposerez-vous, à côté de l'EPR et de son énorme capacité de production – 1650 mégawatts –, de l'ATMEA 2000 ? Voire des réacteurs plus petits, puisqu'on évoque des centrales mobiles, comme le projet Flex Blue – autour de 200 ou 300 mégawatts –. Pour de tels projets, quelle coopération peut-on envisager avec le Japon, la Russie, voire la Corée ?
En ce qui concerne les énergies renouvelables, je suis très intéressé par le domaine du solaire de coopération.