Vous avez eu dans votre projet liminaire, Monsieur le Président, un mot malheureux, sans doute non intentionnel, je n'en doute pas, à propos de l'abandon de commandes pour un montant de 200 millions d'euros, en disant qu'il faisait suite à un aléa, du type Fukushima. Ce mot "aléa" ne convient pas du tout.
Quelles sont les leçons à tirer de Fukushima ? Il en y a un grand nombre, qui concernent les digues, les recombineurs d'hydrogène, les sorties de décontamination, la force d'action d'urgence, etc. Y a-t-il eu défaillance de l'État japonais ? Comment intervient-on pour s'assurer de la non-défaillance d'un État lors d'une catastrophe de ce type ? Et quelles actions de votre plan stratégique concernent l'acceptabilité du public que vous avez évoquée ?