Monsieur le président, j'ai appris que la commissaire européenne à la pêche et aux affaires maritimes, Madame Maria Damanaki, avait rencontré les membres du groupe d'étude sur la pêche de l'Assemblée nationale. Au nom de mon groupe, je déplore que nous ne l'ayons pas reçue devant cette Commission : elle aurait trouvé un auditoire plus nombreux et particulièrement intéressé par ces sujets. Lorsque l'on connaît l'importance de telles visites pour les commissaires européens pour « prendre le pouls » des États membres sur des sujets particuliers, il me semble étonnant et préjudiciable à l'image de notre Parlement que cette rencontre se soit déroulée dans le cadre d'un groupe d'études, quelle que soit la qualité de celui-ci. De surcroît, j'ai cru comprendre que cette réunion ne s'était pas très bien passée. Peut-être Madame la commissaire aurait-elle eu d'autres réactions devant une commission, organe davantage représentatif de l'Assemblée nationale.