Permettez-moi de vous dire, mes chers collègues, que, s'il y a un texte qui aurait pu faire l'unanimité sur tous les bancs, c'est bien celui-là. D'ailleurs, cette proposition, déjà émise dans le rapport sur la prévention de la délinquance que j'avais remis en février dernier au Premier ministre, avait reçu l'approbation de bon nombre de collègues, siégeant en particulier à la gauche de cet hémicycle.
En effet, comment être contre une proposition parlementaire qui a l'ambition de sauver de la délinquance des centaines de jeunes désoeuvrés primo-délinquants, qui n'attendent qu'une chose : qu'on leur tende la main pour les aider à s'en sortir, à se reconstruire, par l'apprentissage des valeurs de la République qui fondent notre vie en société ?
Comment être contre un texte qui se fonde sur une expérience positive ayant fait la preuve de son succès, avec un taux de réinsertions réussies qui s'établit entre 80 et 100 % ?