J'ai écouté avec une grande attention l'intervention de Catherine Lemorton qui, c'est vrai, connaît parfaitement le médicament et la chaîne du médicament. Mais force est de reconnaître que le médicament est un produit particulier, essentiel, qui a pour but de soigner et de guérir. Après les crises répétées que nous avons connues – crise de la vaccination, publication d'une liste de soixante-dix-sept médicaments sous surveillance, crise du Mediator –, nous devons faire en sorte que nos concitoyens reprennent confiance dans le médicament.
Ce projet de loi tente de corriger de nombreuses anomalies, que nous avons relevées lors de la mission consacrée au Mediator. Il améliore notamment la transparence des liens d'intérêt, le processus d'autorisations de mise sur le marché, l'étude post-AMM, la pharmacovigilance, la prescription en dénomination commune internationale, la formation initiale et continue des professionnels de santé.
Il n'est peut-être pas parfait, mais M. le ministre nous a dit il y a quelques instants qu'il serait à l'écoute du Parlement pour l'améliorer encore. Nous avons déposé quelques amendements ; M. le ministre et M. le rapporteur seront, je crois, très attentifs, et en accepteront quelques-uns.
Il est donc urgent de débattre pour rendre confiance à nos concitoyens. Il n'est donc pas question de rejeter ce texte. Le groupe Nouveau Centre ne votera pas cette motion.