Avis défavorable pour les mêmes raisons, mais je pense qu'on ne peut pas rester sans rien faire.
J'ai demandé à Dominique Maraninchi l'actuel directeur général de l'AFSSAPS, si, au cas où il aurait eu à gérer cela, il aurait laissé passer une telle publicité et il m'a répondu que non. Je pense en effet que les textes n'ont pas été appliqués de la façon la plus efficiente. À l'avenir, on peut donc donner des instructions au Comité économique des produits de santé, le CEPS, sur la façon dont on doit orienter les publicités dans le cadre des campagnes de vaccination préventive, afin que le contrôle a priori soit exercé de façon stricte. Cela ne veut pas dire empêcher, mais, outre que je suis choqué par le message, je pense que les campagnes de prévention ne doivent pas être faites dans un seul intérêt mais s'inscrire dans une logique de santé publique. Certes, d'aucuns me rétorqueront que tout est santé publique, mais je pense que cela vaut la peine de recentrer les choses, ce à quoi je peux procéder par voie d'instruction au CEPS.
Et, puisque voilà la deuxième fois ce soir que je fais référence à des instructions au comité stratégique et au CEPS, je m'engage à les porter à votre connaissance.