Je regrette le contenu de nos échanges. Il n'est pas question, monsieur Bur, de voir le mal partout, mais de constater que des choses graves se sont produites dans notre pays, car notre législation et notre réglementation n'étaient pas suffisamment encadrées et précises.
Ou les groupes de travail ne servent à rien ; dans ce cas-là, supprimons-les. Ou ce sont des lieux de travail, comme leur nom l'indique – je pense que c'est le cas –, et je ne vois donc pas pourquoi le contenu de leurs travaux ne pourrait pas être accessible aux citoyens de notre pays.
Je suis surprise, monsieur le ministre, que vous puissiez dire que cela gênerait les échanges. Je pense plutôt que cela les responsabiliserait. Pourquoi quelqu'un qui a une opinion honnête et scientifique à donner sur un sujet ne pourrait pas le faire parce qu'elle sera rendue publique ? Il y a là quelque chose qui ne va pas, et vous cultivez effectivement la suspicion, alors que les personnes qui participent à ces groupes de travail devraient, je crois, pouvoir expliquer à chacun, sans retenue, pourquoi elles ont pris telle décision.
Je ne comprends pas ces réticences.