M. Muzeau a bien présenté les enjeux. Prenons l'exemple du vaccin de l'hépatite B, au sujet duquel Mme Bachelot avait d'ailleurs accepté un amendement. Il ne s'agit pas d'en remettre en cause la balance bénéfice-risque, bien que deux laboratoires ayant commercialisé ce vaccin soient mis en examen depuis le 1er février 2008, ne l'oublions pas, pour tromperie aggravée sur la balance bénéfice-risque. Apparemment, rien n'a bougé.
Puisque rien n'a bougé, nous pouvons toujours penser, allez, que la balance bénéfice-risque est bonne. La notice indique la possibilité de scléroses en plaques, certes très rares, mais très graves. Il faut donc suivre ces patients. Si l'un d'eux est un jour atteint d'une sclérose en plaques, un suivi social doit également être assuré : une telle pathologie ne permet pas de travailler comme la plupart des gens en bonne santé. Ce suivi est d'autant plus important que le vaccin peut être obligatoire dans le cadre d'une activité professionnelle. C'est ainsi que Mme Bachelot avait accepté l'indemnisation des pompiers obligés de se faire vacciner et présentant des troubles invalidants de cette nature.