Je ne doute pas que le Président de la République veuille nommer à la tête d'une entité aussi importante que la CNR une personne dont les compétences sont avérées. La seule question qui se pose est de savoir où nous allons. Votre exposé a le mérite d'être clair. Si votre nomination dans le domaine énergétique est effective, quelle sera la prochaine étape ?
La CNR était à l'évidence une « pépite », et c'est la raison pour laquelle nous avions refusé l'évolution dans laquelle l'a précipitée la libéralisation du marché de l'énergie. Nous avions également condamné la complicité de certaines collectivités locales qui auraient pu bloquer le processus, mais qui ne l'ont pas fait, ce que nous regretterons longtemps.
La CNR est, selon vous, le fer de lance des énergies renouvelables au sein du groupe GDF Suez. Son objectif sera-t-il de développer la croissance externe, ce qui reviendrait à dépouiller l'opérateur historique ? Cette croissance externe se double-t-elle de l'intégration encore plus prononcée de la CNR au sein du groupe GDF Suez ?
Vous avez évoqué la station de transfert de l'énergie par pompage de Corrèze, en projet depuis plusieurs années. Même si vous promettez de le faire dans l'appel d'offres, avez-vous réellement l'intention de la construire ?
Les projets de « petit hydraulique » dont vous avez parlé se situent-ils sur le Rhône ou sur d'autres fleuves ? Sur quels sites ?