La production totale de l'éolien, du photovoltaïque et de la biomasse a été multipliée par trois : de cinq térawattheures, elle est passée à quinze térawattheures en 2010.
Le soutien à la méthanisation a été renforcé, et un programme éolien en mer a été lancé, pour lequel une première tranche de trois gigawatts est en cours de procédure, et une deuxième tranche sera lancée début 2012. La filière photovoltaïque a été réformée afin d'asseoir sa pérennité, y compris grâce aux investissements d'avenir qui permettront de développer une industrie nationale du photovoltaïque. Tous les investissements de recherche, par exemple sur les énergies marines, le biocarburant, le grand éolien, fondent enfin une grande politique nationale de l'énergie renouvelable.
Et ce n'est pas fini : il faut parler également des efforts que nous réalisons pour réduire notre dépendance énergétique, et pour augmenter le pouvoir d'achat des ménages, puisqu'un ménage français dépense en moyenne 2 900 euros par an pour ses dépenses énergétiques, mais aussi pour améliorer la compétitivité des entreprises et bien sûr diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Nous avons pour objectif un gain d'efficacité énergétique de 20 % en 2020. C'est la première réponse à ces enjeux d'exploitation d'énergie fossile, qu'elle soit ou pas enfermée dans du schiste.