– En outre-mer, certaines femmes travaillent, mais très peu, pour élever leurs enfants et d'autres, beaucoup plus nombreuses, qui ne travaillent pas du tout parce qu'elles sont au chômage. L'emploi y est en effet rare. Une fois âgées, celles qui sont veuves reçoivent une maigre pension de réversion, toutes les autres perçoivent le minimum vieillesse.
Certains enfants ne veulent plus garder leurs parents chez eux, surtout s'ils sont atteints de la maladie d'Alzheimer. En Guadeloupe, le conseil général propose des prises en charge dans des centres de personnes âgées. Si la situation de dépendance est aujourd'hui particulièrement difficile à assumer financièrement pour toutes les femmes, elle va toucher prochainement de plus en plus d'hommes en raison du chômage.
Les coûts seront très lourds, d'autant que le recours aux assurances – par exemple pour payer les obsèques – est de moins en moins répandu. Il faudrait inciter nos compatriotes à prendre des assurances, aussi minimes soient-elles.