Aujourd'hui, de nombreux éléments indispensables à la vie en société, comme le respect de l'autorité ou le respect d'autrui, manquent à une partie de notre jeunesse. Il lui manque également des qualités indispensables à l'insertion professionnelle et sociale, comme l'esprit citoyen et le goût de l'effort.
Chez les mineurs, nous observons une augmentation considérable de la délinquance, en particulier des voies de fait. Cette situation n'est pas acceptable. Nous devons adopter des mesures fermes pour y répondre.
La délinquance juvénile évolue. Nous devons, nous aussi, innover et nous adapter. C'est la raison pour laquelle je soutiens cette proposition de loi. Le mineur délinquant de 2011 n'a rien à voir avec celui de 1945.
Les centres éducatifs fermés créés par la loi du 9 septembre 2002 ont permis d'apporter une réponse pour certains jeunes récidivistes. Ces centres très critiqués par l'opposition obtiennent aujourd'hui une juste reconnaissance.