M. Brottes est un excellent connaisseur des questions postales. Je peux en témoigner puisque, lorsque je présidais la commission supérieure du service public des postes et télécommunications, nous avons beaucoup travaillé ensemble pour conférer à La Poste les moyens de survivre : l'ouverture d'une vraie banque et des services à distribuer. Si l'on peut faire confiance à une banque, c'est bien à La Poste qui, à mon avis, va distribuer ses crédits revolving avec une grande responsabilité. Ce n'est pas le moment de priver La Poste de moyens qui sont bénéfiques à son développement. Il faut au contraire lui faire confiance et maintenir toute la palette des produits qu'elle peut distribuer.