En la matière, la volonté du Gouvernement et de la majorité a été de responsabiliser l'usage du crédit renouvelable, non de l'interdire. Nous savons qu'il peut avoir une utilité pour répondre à des difficultés ponctuelles de trésorerie : des prêts successifs d'un petit montant permettent à nombre de consommateurs d'affronter l'avenir. C'est pourquoi nous souhaitons encadrer le crédit renouvelable, non l'interdire.
De surcroît – M. Brottes le sait sans doute, mais j'imagine qu'il voulait afficher sa volonté de protéger les consommateurs –, cela poserait le problème du respect de la concurrence dans le secteur bancaire.
Pour toutes ces raisons, je suis défavorable à l'amendement.