Nous avons encore une banque publique en France : la Banque postale.
Cette banque publique a été exemplaire pendant la première crise, puisqu'elle n'avait pas d'actifs nocifs. Certes, nous avons observé, dans la période récente, qu'elle était elle aussi concernée par des dettes souveraines fragiles, qui pouvaient entacher sa réputation. Mais comme elle n'est pas la seule dans ce cas, cela ne la rend pas exceptionnelle.
Mon amendement concerne les consommateurs usagers de cette banque qui, depuis peu, a la possibilité de faire du crédit à la consommation, ce qui n'était pas le cas jusqu'à maintenant, puisqu'elle se consacrait essentiellement au placement, notamment avec le Livret A et quelques autres produits d'épargne populaire à La Poste.
Dans l'ambiance générale de ce texte et du moment, et compte tenu de la fragilité des populations qui fréquentent les bureaux de La Poste – il s'agit en effet de la banque la plus populaire, puisqu'elle accueille tout le monde sans discrimination –, nous souhaitons qu'elle s'engage à ne pas distribuer de crédit renouvelable, dit « crédit revolving ». Ce crédit très néfaste génère en effet énormément de surendettement.