Nous sommes plus de cinquante parlementaires à avoir posé des questions écrites sur ces sujets, majoritairement sur les bancs de la majorité, mais aussi sur ceux du groupe SRC. En effet, les consommateurs s'inquiètent. Ils s'interrogent sur la traçabilité de la viande, soit parce qu'ils souhaitent une garantie sur l'abattage selon les rites – or la pratique de ce type d'abattage dépasse la demande réelle –, soit parce qu'ils sont militants de la cause animale et souhaitent être informés du mode d'abattage.
J'ai bien compris que, une fois de plus, c'est l'Europe qui choisira. Elle ferait mieux de s'occuper davantage de la situation économique que de ce genre de choses. Si un pays de l'Union ne peut plus mettre en place par la loi un système d'étiquetage distinguant un abattage par étourdissement d'un abattage rituel, s'il faut passer par l'Europe pour le faire, nous ne sommes pas près de nous en sortir pour le reste !