Lors des débats en commission, nous avons choisi d'aligner les dispositions applicables à la vente de lentilles correctrices en ligne sur celles qui s'appliquent à la vente en boutique. Dans ce cadre, nous avons décidé que le client de l'opticien devait transmettre à celui-ci une ordonnance en cours de validité. Toutefois, un porteur de lentilles souples en change tous les mois et il peut être amené à se rendre dans un magasin qui n'est pas son magasin habituel, notamment lorsqu'il est en vacances. Or il n'a pas toujours son ordonnance avec lui. Je propose donc de limiter l'obligation de présenter une ordonnance aux « primo-porteurs », c'est-à-dire aux personnes qui commandent des lentilles correctrices pour la première fois. Au demeurant, la législation actuelle n'impose la présentation d'une ordonnance pour acheter des lentilles correctrices qu'aux personnes âgées de moins de seize ans. Il s'agit d'éviter de faire peser une contrainte supplémentaire sur les personnes porteuses de lentilles.