Je travestis un peu pour faire réagir et pour avoir un peu plus d'attention ! (Sourires.)
Il y a un élément de mon argumentation que Laure de La Raudière n'a pas retenu, et je le regrette. Elle a voté tous les textes du Grenelle de l'environnement – mes collègues et moi-même n'en avons voté qu'un, le premier. Or le tarif progressif, qui s'applique à 60 millions de consommateurs, permet d'être vertueux à l'égard de l'économie d'énergie. Cela nous concerne tous, et pas seulement les pauvres.
Notre proposition a un double intérêt. D'une part, elle ne stigmatise pas les plus démunis, puisque ce tarif très faible s'applique à tous. Pour nous, la justice fiscale, ce n'est pas les tarifs de l'énergie ou de l'eau, c'est la progressivité de l'impôt. Ce n'est pas tout à fait la même chose.
D'autre part, la progressivité du tarif permet d'économiser l'eau et l'énergie que l'on gaspille, quel que soit le niveau social dans lequel on se trouve. Ce sujet concerne l'intérêt majeur de la planète.
Je tenais à apporter cet argument complémentaire. Si, parfois, il m'arrive de caricaturerLaure de La Raudière, je souhaiterais qu'elle ne me caricature pas à son tour.
(Les amendements nos 152 et 151 , successivement mis aux voix, ne sont pas adoptés.)