Monsieur le secrétaire d'État, ne prenez pas ce que je vais dire pour une marque d'irrévérence mais, quand on vous écoute, on se demande parfois si l'on vit dans le même pays. Vous répétez ce que vos services vous disent – ce qui est normal –, mais vos services vous parlent de ce qui devrait se faire, alors que, nous, nous vous parlons de ce qui se fait, et il y a un grand décalage entre les deux.
Si ce que vous nous dites était rapporté aux opérateurs, ce serait déjà un progrès, car je ne suis pas sûr qu'ils le sachent. Ce qui m'étonne, c'est que, au niveau national, ils prétendent être informés alors qu'il n'en est rien sur le terrain. Il y a un problème de communication chez eux et pas seulement à ce sujet. Je leur dis souvent qu'il y a sans doute de la friture sur la ligne : sur le terrain, les salariés ne sont pas au courant de ce qui est décidé au niveau national. La vraie difficulté est là. Et certains de nos concitoyens, heureusement peu nombreux, vivent cette persécution permanente comme un parcours du combattant.