Monsieur le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, l'annonce hier de l'attribution du prix Nobel de médecine à M. Jules Hoffmann, directeur de recherche émérite au CNRS et chercheur à l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire de l'université de Strasbourg, représente une grande fierté pour la France. (Applaudissements.)
Le professeur Hoffmann, qui a fait l'essentiel de sa carrière à Strasbourg, est ainsi récompensé pour ses travaux sur la compréhension du fonctionnement du système immunitaire, conjointement avec l'Américain Bruce Beutler et le Canadien Ralph Steinman. Au nom de tous mes collègues et de tous les Strasbourgeois, je tiens à lui adresser mes plus vives félicitations ainsi qu'à ses collègues de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire.
Ce prix témoigne de l'excellence scientifique de la recherche française, qu'il faut encourager, car elle est la source de la croissance et de nos emplois de demain. Nous en avons fait une priorité à l'université de Strasbourg, où vous vous êtes rendu dernièrement, monsieur le ministre.
La méthode de travail des laboratoires universitaires strasbourgeois est fondée sur un étroit partenariat entre le CNRS et l'université. Les chercheurs du CNRS ont acquis l'expérience de dizaines d'années de travaux en commun avec leurs collègues universitaires. Cette transversalité a fait ses preuves, comme en témoigne la qualité des équipes pluridisciplinaires regroupées autour de Jules Hoffmann.
Le prestige du prix Nobel rappelle l'actualité de la notion de progrès scientifique. Cette récompense est la preuve que nos chercheurs ont la capacité de se hisser au plus haut niveau mondial.
À cet égard, monsieur le ministre, pourriez-vous m'indiquer quelles sont les actions menées par le Gouvernement pour soutenir la recherche française, notamment biomédicale ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)