Je suis assez d'accord. Lors de la discussion de la loi d'orientation sur l'énergie de 2005 et des lois du Grenelle, la question de la petite hydroélectricité a fait l'objet de débats passionnés. Les microcentrales représentent déjà l'équivalent d'une tranche nucléaire et l'on peut sans doute faire beaucoup plus. Elles ont un impact sur l'approvisionnement en eau potable, sur le développement touristique, etc. Comment la commission des lois peut-elle nous dicter ce qu'il convient de faire à ce sujet ? Dans mon département, par exemple, cela aurait des conséquences sur un projet de barrage sur la Garonne.
Certes, l'article 56 me semble aller dans la bonne direction : un certain intégrisme anti-barrages nous a longtemps pénalisés en matière de réserves en eau potable, de lutte contre l'érosion des berges et de petite hydroélectricité. Mais comment expliquer de telles modifications ?