La féminisation des effectifs de police, qui facilite sans doute le traitement des violences faites aux femmes ou intrafamiliales, entraîne-t-elle des modifications dans la gestion des personnels ? Occasionne-t-elle un coût supplémentaire ?
Afin d'alléger la tâche du personnel dans les commissariats, pourquoi ne pas mettre à la disposition des plaignants des fiches qu'ils pourraient remplir eux-mêmes ?
Pourquoi la Cour des comptes pose-t-elle le problème de la formation et de l'habilitation des personnels en matière de vidéoprotection, alors que celle-ci s'exerce sous le contrôle du préfet et de la police nationale ?
Les policiers nommés dès leur sortie de l'École dans la seconde couronne de la région parisienne demandent souvent leur mutation au bout de deux ou trois ans. Comment fidéliser, sur ces territoires sensibles, le personnel qui possède l'expérience du terrain ?
Enfin, la lutte contre le trafic de stupéfiants, que la Cour des comptes présente, à mon grand étonnement, comme une priorité récente de la police nationale, est-elle compatible avec la dépénalisation du cannabis, en faveur de laquelle plaident certains de nos collègues ?