Monsieur le ministre, je reviendrai d'un mot sur votre réponse à M. Estrosi, lors de la séance des questions au Gouvernement, car je veux souligner la qualité exceptionnelle des rapports que la police de proximité avait su nouer avec les citoyens, imposant une autre image de la police, et le travail de renseignement qu'elle avait accompli, en coopération avec les autorités locales.
Je vous livre à présent une question à laquelle les magistrats financiers n'ont pas su répondre : comment justifier qu'on compte un policier pour 325 habitants au Raincy, où l'on constate annuellement moins de 80 faits délictueux pour 1 000 habitants, contre un policier pour 319 habitants à Saint-Denis, pour un nombre de faits deux fois plus important, et un policier pour 460 habitants à Montreuil ?