Je partage bien sûr l'objectif de cette proposition de loi, qui tend à assurer la formation d'un plus grand nombre de nos concitoyens aux premiers secours. Développer cette formation dans nos écoles est une nécessité. Depuis la loi de 2004, celle-ci est assurée par des ressources internes à l'éducation nationale, lesquelles vont s'accroître puisque les professeurs des écoles doivent désormais justifier d'une qualification de secouriste pour être recrutés.
Ce texte n'en pose pas moins plusieurs questions. Dès lors que la formation est sanctionnée dans le cadre du brevet, il faut garantir la même qualité de formation à tous les élèves, sur l'ensemble du territoire. Comment, donc, garantir la dimension éducative de cette formation ? Ensuite, pourquoi faire appel au service civique plutôt qu'à un partenariat direct entre l'éducation nationale et les grandes organisations habilitées ? Enfin, créez-vous une nouvelle obligation pour les conseils généraux ?