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Intervention de Valérie Pecresse

Réunion du 28 septembre 2011 à 12h30
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Valérie Pecresse, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'état :

Monsieur Mallié, vous connaissez mon attachement à la noble institution du Conseil d'État, sans lequel je ne serais rien de ce que je suis ! Cela dit, force est de reconnaître que chaque agent disposait au Carrousel du Louvre de 35 mètres carrés en moyenne. Dans le cadre de la rationalisation de la politique immobilière, nous avons ramené les loyers du Conseil d'État à des niveaux plus proches de la norme de 400 euros annuels le mètre carré. Ce n'est porter atteinte ni au prestige ni au bon fonctionnement de l'institution.

Les surfaces occupées par l'État vont baisser. C'est aussi une première historique. C'est la conséquence de la baisse du nombre de fonctionnaires, de celle des dépenses et de la revue générale des politiques publiques. Et c'est une très bonne chose.

Le solde des administrations publiques – moins 4,5 % du PIB – que nous présentons aujourd'hui se décompose en – 1,9 point de solde conjoncturel et – 2,6 points de solde structurel. En 2012, le solde structurel se réduira de 1,1 point. Avec une hypothèse de croissance de 1,75 %, nous atteignons notre croissance potentielle et toute baisse du déficit correspond à une amélioration du solde structurel.

La taxe sur les sodas me donne l'occasion de relever l'absence de dialogue entre la commission des affaires sociales et la commission des finances. La première a fait un rapport sur les taxes nutritionnelles et l'OMS, qui relaie l'opinion des chercheurs, affirmant que l'arme la plus efficace pour prévenir l'obésité, ce sont les taxes nutritionnelles, notamment sur les boissons à sucre ajouté qui n'entrent pas dans le régime de base des humains. Mais nous sommes ici pour parler réduction des déficits et compétitivité de l'économie. Monsieur Garrigue, vous avez eu raison avant l'heure en proposant une contribution pour abonder la baisse des charges sociales sur le travail agricole. Nous débattrons de sa destination mais, à l'heure actuelle, les 120 millions d'euros prévus sont destinés à réduire les déficits publics, et non les charges sur le travail agricole.

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