Le rapport de la Cour des comptes a suscité un long débat sur ce qui relevait respectivement du déficit structurel et du déficit conjoncturel. Apparemment, le premier va baisser au point d'être ramené à un niveau inférieur à celui d'avant la crise. Comment parvenez-vous à un tel résultat ?
Au deuxième trimestre, la croissance a été nulle, mais pas la hausse des prix, ce qui s'est traduit immédiatement par plus d'1 milliard d'intérêts supplémentaires pour le service de la dette. Que se passerait-il si la politique monétaire se faisait, contrairement à la pratique des vingt dernières années, plus accommodante avec l'inflation, c'est-à-dire si les taux d'intérêt courts restaient en deçà de l'inflation ? Quelle en serait l'incidence sur le coût de la dette ?