Nous n'y sommes pas favorables, mais nous en discuterons. Et, je le répète, comme l'a fait Xavier Bertrand, les mutuelles peuvent ne pas répercuter la hausse de cette taxe sur les primes des assurés. Après tout, avec le respect de l'ONDAM pour la troisième année consécutive et la hausse des affections de longue durée, supportées en totalité par l'État, les mutuelles font des économies.
S'agissant de l'effet dépressif de nos mesures, monsieur Muet, je crois que, aujourd'hui, la croissance, c'est la confiance. Et la confiance s'obtient par la réduction des déficits et le désendettement. Donc, la réduction des déficits soutient la croissance. Je vous rappelle aussi que nous avons dégagé 500 millions d'euros en faveur de l'emploi en début d'année. L'emploi est bel et bien une priorité du Gouvernement.